Aujourd’hui, c’est un nom qui fait référence, pourtant, cette réserve aussi a connu des jours difficiles. Plus d’un siècle après sa création, le parc était en proie au même mal qui a rongé Oostvaarderplassen : le surpâturage.
En effet, faute de grands prédateurs (le loup ayant disparu de la région en 1930), les grands ongulés, comme les wapitis, ont proliféré, brouté les jeunes pousses d’arbres dont ils sont friands, mettant en péril la régénération des forêts.
Dans les années 90, pour résoudre ce problème, les autorités du parc ont décidé d’y réintroduire des loups, capturés au Canada. D’une soixantaine de loups réintroduits entre 1995 et 1996, la population du parc serait passée à environ 120 têtes en 2005 selon une étude. Cette réintroduction a porté ses fruits : la population de wapitis a diminué de moitié sur cette même période. Aujourd’hui, les populations semblent avoir trouvé un certain équilibre.