Cette affiche a réellement existé. Contexte : la Seconde Guerre mondiale. Et l’or noir est le nerf de la guerre.
En effet, les champs pétroliers roumains, qui abreuvent l’Allemagne nazie, s’épuisent. Alors les Allemands fabriquent un carburant de synthèse via l’hydrogénation du charbon. Mais les rendements sont très moyens.
Les Japonais sont à sec : à Bornéo, leur port pétrolier principal est pris pour cible. Dans une tentative désespérée, le Japon essaiera même de produire du carburant avec des racines de pins. P(e)in(e) perdu(e).
Morale de l’histoire : plus de covoiturage = moins de nazis et moins de CO2
De leur côté, les Américains contrôlent, en 1941, 60 % de la production mondiale de pétrole. Plus de 3 millions de barils par jour. Mais la guerre est gourmande en énergie, et Tonton Sam s’inquiète.
Alors le gouvernement américain encourage son peuple à économiser les ressources vitales : la nourriture comme le carburant. Pas évident quand on sait que pour un Américain, conduire une voiture c’est un droit sacré.
Le déni de la dépendance
Pourquoi vous raconter ça ? Parce que notre société est toujours murée dans le déni de sa dépendance. L’histoire de l’or noir éclaire l’histoire des relations internationales contemporaines. Mais “Big Oil” n’est pas éternel. Alors quelle histoire écrirons-nous demain ?
excellent